Taux d’une assurance vie : ce à quoi il faut s’attendre

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L’assurance-vie est un produit d’épargne. Par le biais d’un contrat, l’assureur s’engage à verser des primes pour le souscripteur. En 2021, au début de cette année, de nombreux acteurs déplorent les faibles rendements des contrats d’assurance-vie qui ont chuté dans les fonds en euros dès leur sortie. Les fonds euros sont très populaires auprès des épargnants car ils garantissent le capital et ont des taux d’intérêt élevés, il est donc logique que les gens s’inquiètent qu’ils soient plus bas qu’avant ainsi que de savoir si des changements y seront apportés assez rapidement ou pas du tout !

Or, dans le contexte de la crise du coronavirus, les taux d’intérêt sont très bas. Il est donc difficile de rechercher un rendement. A cela s’ajoute l’inflation galopante. Le rendement réel devrait être largement négatif – accorde Philippe Crevel du Cercle de l’épargne (un groupe d’épargne français). Qu’est-ce qui pousse les épargnants à prendre plus de risques en souscrivant des parts d’UC ? Selon l’analyse de Philippe Crevel et le classement ci-dessous : les contrats d’assurance-vie en fonds euros sont les plus performants car ils permettent de faire fructifier votre argent et ont produit entre 1% et 1,2% l’année dernière alors qu’en 2020 nous aurons 1%.

Quelle est la meilleure assurance vie en 2021 ?

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Répondez avec notre classement exclusif, établi sur la base de contrats dont nous avons compilé les performances.

Pour l’année 2021, les contrats Allianz Vie Fidélité, commercialisés par Allianz Vie, arrivent en tête du classement avec un rendement de 2,90% ; les contrats Garance épargne arrivent en troisième position à 2,75%. Swiss Life Retraite et SwissLife Strategic se classent en deuxième position (avec un rendement de 2,70%). Vous voulez en savoir plus ? Consultez nos classements comparatifs pour 2020 !

Où trouver un comparatif d’assurance vie ?

En début d’année, les assureurs dévoilent les performances de leurs contrats sur l’année écoulée. Voici quelques chiffres sur les performances de différents types de fonds en 2019 :

En cas de décès, les impôts sur les contrats d’assurance-vie varient en fonction du type de contrat et de la manière dont il a été acquis. En 2016, un changement de loi a exonéré les héritiers des droits de succession dans les cas où les couples ont opté pour la communauté de biens. Désormais, les successeurs (les enfants par exemple) ne sont taxés qu’au décès du second conjoint et non plus au décès du premier comme cela était exigé depuis 2010 – en effet, il n’y aura pas de droits de succession imposés du fait qu’ils les ont déjà payés une fois avec le contrat de leurs parents.

Fiscalité de l’assurance-vie après 70 ans : pour les contrats souscrits avant le 71e anniversaire du souscripteur, les primes ne donneront pas lieu à des droits de succession. Ceci uniquement si le contrat était inférieur à 30500 euros et s’il a été payé en totalité depuis avant le 70e anniversaire du souscripteur.

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La fiscalité de l’assurance-vie avant 1991 : Pour les contrats décès obtenus après le 20 novembre 1991 où les cotisations sont versées par une personne autre que le conjoint ou le partenaire civil (30500 euros), il peut y avoir des droits de succession en fonction de la proximité de cette personne avec vous de votre vivant. Les intérêts capitalisés sont exonérés de tout impôt. »

La fiscalité de l’assurance-vie : Les intérêts d’un contrat d’assurance-vie sont soumis aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS…) et à l’impôt lors du rachat du contrat. Si vous le rachetez après 8 ans, vous pouvez soit les réintégrer dans votre revenu imposable, soit opter pour un prélèvement forfaitaire libératoire à 7,5% des primes nettes versées par les souscripteurs dans les contrats souscrits avant le 27 septembre 2017 (300 000 euros s’il y a 2 co-souscripteurs).

Dès que les primes nettes versées sont égales ou supérieures à 300 000 euros (600 000 euros pour un couple de co-souscripteurs), l’imposition au taux forfaitaire de l’impôt sur le revenu de 12,8 % s’applique (voir ci-dessous). Ceci ne s’applique qu’aux montants dépassant 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple. La déduction passe à 35 % d’impôts si vous effectuez un retrait avant que huit ans ne se soient écoulés depuis la souscription, les intérêts étant inclus dans votre revenu annuel imposable si vous retirez de l’argent de votre police de manière anticipée. Comme indiqué précédemment, il existe des circonstances exceptionnelles dans lesquelles cela ne s’applique pas, comme le licenciement et l’invalidité, qui permettent aux personnes qui ne peuvent pas se permettre de payer leur assurance-vie parce qu’elles sont au chômage ou handicapées d’avoir accès à des services qui seraient autrement interdits par la loi.

Il faut noter que la portabilité de l’assurance-vie est possible et accessible aux particuliers, sans les conséquences fiscales de la clôture d’un contrat (possibilité qui existe déjà pour le PEA). Les députés ont adopté en commission un amendement au Pacte des lois, qui permet de demander le transfert vers un nouveau contrat souscrit auprès du même assureur ainsi que les contrats d’épargne retraite quel que soit le gestionnaire. Les sénateurs avaient donné leur feu vert à la portabilité totale des contrats.

Avant 1997, les gains sur les primes d’assurance-vie versées avant le 26 septembre 1997 n’étaient pas imposés. Pour les non-résidents français comme pour les résidents soumis aux prélèvements sociaux qui accompagnent tous les contrats, ainsi que pour ceux dont les rachats atteignent une certaine valeur dans leurs contrats en euros et leur contrat multi-supports (c’est-à-dire l’ISF), les valeurs de rachat devaient être déclarées tant pour les capitaux perçus au terme de ces contrats que pour les rentes perçues après 70 ans lorsqu’il n’est plus possible d’en retirer des prestations supplémentaires. Les primes versées après le 20 novembre 1991 sont imposables à l’ISF si elles n’ont pas fait l’objet d’une valeur de rachat à cette date.

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Comment fonctionne une assurance-vie ?

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L’assurance-vie est un contrat qui lie son titulaire à un assureur. Ce dernier, qui paie les primes de son souscripteur, s’engage à lui verser une somme d’argent sous forme de rente ou de capital à son décès. Le taux de la prime d’assurance-vie dépend du choix de la devise (fonds en euros ou unités de compte) : si c’est une seule devise, elle sera moins chère que si vous choisissez deux devises. Vous disposez d’un délai de 30 jours à compter de la date à laquelle vous êtes informé de l’entrée en vigueur de votre contrat pour apporter les modifications nécessaires avant de souscrire pleinement – lisez notre fiche pratique sur les contrats d’assurance-vie pour plus de détails !

Quel est le point commun entre l’assurance-vie et la flat tax ?

Le système d’imposition progressive, plus connu sous le nom de flat tax, s’applique à tous les revenus du capital. L’assurance-vie fait partie des revenus concernés. Plus précisément, les versements qui ont pris effet le mercredi 27 novembre 2017 et au-delà d’un seuil de 150 000 euros de patrimoine total cumulé (300 000 pour les couples) sont soumis à cette nouvelle loi. Moins de 10 % des assurés sont concernés par ce changement ; les estimations de Bercy montrent qu’environ 1 % seulement verront leurs contrats taxés au taux supérieur car ils ont un montant plus important investi en actions ou en livrets d’épargne avant la première date mentionnée. Les versements effectués avant le 27 novembre restent soumis aux lois antérieures même s’ils dépassent 150 000 euros – même si ces montants dépassent 300 000 euros pour les couples – à condition que ces versements antérieurs soient inférieurs au seuil de 150000 euros exigé par la législation actuelle tout en conservant les avantages que cette production procure (i). Pour les contrats dont le niveau d’investissement est inférieur à 150000 euros, il est possible de maintenir les avantages fournis tout en ne pouvant pas être soumis au calcul de l’impôt en fonction de la durée de détention.

Comment racheter un contrat d’assurance-vie ?

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Quand on pense à l’assurance-vie, on croit souvent, à tort, qu’elle bloque notre épargne. Pourtant, si le contrat prévoit cette option, le souscripteur a alors la liberté de retirer tout (on parle de « rachat total ») ou partie (« rachat partiel ») de son argent de sa police avant sa date de fin. Un rachat total met fin à votre contrat d’assurance-vie et aux garanties qui y sont associées, tandis qu’un rachat partiel permet à votre contrat de conserver son statut fiscal (voir section ci-dessus).

Il est possible d’effectuer le processus de retraite en une seule fois ou sur plusieurs années. Le choix pour cela varie, il peut s’agir d’un « rachat partiel programmé » qui est un montant prédéterminé versé périodiquement sur 3 ans. Il y a deux possibilités : soit le contrat est en gestion déléguée et le rachat partiel dépendra de l’argent qu’il reste encore dans ce fonds ; soit s’il est en gestion personnelle, vous avez alors plus de contrôle sur le type de supports d’investissement avec lesquels vous voulez utiliser vos fonds.

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Où puis-je trouver un simulateur d’assurance vie ?

C’est en fait assez facile. Plusieurs outils sont disponibles en ligne et permettent aux investisseurs d’obtenir une approximation de ce qu’ils pourraient acheter en l’espace d’un ou deux clics.

Assurance-vie, héritage et succession : Que faut-il savoir ?

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La désignation d’un bénéficiaire n’est pas obligatoire lors de la souscription d’un contrat d’assurance-vie. Cependant, elle peut être utile dans la mesure où le capital ou la rente à verser à la ou les personnes désignées comme bénéficiaire(s) n’entre pas dans votre succession à votre décès. Comment rédiger sa clause bénéficiaire pour une assurance-vie ? Lors de la souscription d’un contrat, le souscripteur est libre de désigner les bénéficiaires qu’il a choisis nommément ou en utilisant des formules impersonnelles telles que « mon conjoint (ou partenaire), à défaut de mes enfants nés de ce mariage » ou « mon partenaire de PACS (ou autre membre de la famille), à défaut de mes enfants vivants ou représentés. »

Assurance-vie, succession : comment ça marche ?

 Un contrat d’assurance-vie ne permet pas de verser un capital ou une rente à la personne que vous désignez comme bénéficiaire au moment de la souscription. Cependant, en choisissant à l’avance vos bénéficiaires et en les désignant dans votre contrat, cet argent leur est directement versé au lieu d’entrer dans votre succession. Comment définir la clause bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie ? À la souscription de tout contrat chez nous, nous offrons aux gens (à l’avance) le choix entre deux clauses pour leurs successeurs désignés. L’une est plus impersonnelle que l’autre : « mon conjoint » ou « mon partenaire de PACS ». S’ils en décident ainsi, en vertu de nos deux façons de rédiger les clauses bénéficiaires – l’une qui se lit comme mon épouse/mari et l’autre, plus impersonnelle, qui dit simplement que j’ai des enfants qui vivent maintenant mais qui pourraient mourir demain – ces héritiers recevront des prestations au décès de cette même personne assurée.>>END>>>

La désignation d’un bénéficiaire peut également se faire par le biais d’un testament présenté au notaire, qui a l’avantage de garder le nom secret. Il faut noter que si l’assureur n’est pas obligé de savoir qui est désigné comme bénéficiaire, il doit tout de même savoir qu’il y a des testaments à son bureau avec des bénéficiaires nommés. Le souscripteur peut changer ou modifier toute clause de son contrat d’assurance-vie pendant toute sa durée, sans pénalité. Qui peut être bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie ? Il n’y a aucune obligation pour les membres de votre famille ou vos proches de vous désigner comme bénéficiaire de leur contrat ; s’ils le font, sachez que cela peut affecter vos droits de succession et toutes les autres informations y afférentes.